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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 00:00

                                    Les couverts s’en mêlent

 

Les couverts avaient eu si peur, que dans leur tiroir, on les entendaient trembler. Quand tout à coup, les voilà qui se réveillent.

« on ne va pas se laisser faire ! »

« on va se venger ! »

Déterminés les voilà qui cherchent un moyen.

 

Soudain…, le tiroir s’ouvre brusquement. Les couverts se retrouvent parterre. Les couteaux se regroupent, les fourchettes se mettent en ligne. Tout le monde était regroupé, cela formait un bouclier.

« Nous allons les aider ! »

« Ils ne pourront jamais y arriver seuls ! »

« Avec nous, ils seront plus nombreux ! »

Alors, tout le monde dehors…. Les moules, les saladiers rejoignent le groupe.

 

Tout à coup, une tornade se précipite dans la cuisine. La porte du frigo s’ouvre brutalement, les œufs, la farine, le sucre, la levure, le lait suivent. Tout ce petit monde se jette dans le saladier. Soudain, le batteur arrive, et dit: « Attention, j’arrive ! Préparez-vous ça va secouer ! »

Les fouets se montent à ne plus rien comprendre. La porte du four s’ouvre brutalement. Comment ?

 

Impossible de le savoir, plus personne ne suivait ce qu’il se passait. Tout allait trop vite…

Il fallait se rendre à l’évidence, tout ce petit monde devenait fou !

Le gâteau s’installe confortablement sans dire un mot.

Soudain, dans le four, une petite voix retenti:

« Ah, ça fait du bien ! »

« On est si bien, au chaud ! »

 

Après une heure de cuisson, la porte du four s’ouvre….

Le gâteau s’envole et atterri sur la table. Les assiettes sortent du buffet, les couverts s’installent. Tout à coup, attiré par le vacarme, le bonhomme en pain d‘épice, arrive précipitamment et crie:

« Mais qu’est-ce qui…. »

Il n’a pas le temps de terminer sa phrase que les couverts se mettent à crier: « A table ! On a faim ! » 

 

écrit par Sophie Rabussier

Tous droits réservés

2010

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 00:00

Les sorcières et la forêt magique

 

Deux sorcières Kita et Badaboum vivaient dans la forêt. Elle avait un don que tout le monde ignorait, elle était magique. Les arbres bougeaient à chaque fois qu’une personne faisait un pas.

 

Alors, Kita et Badaboum s’en donnaient à cœur joie. Une formule magique par-ci, une autre par là, elles se bagarraient sans cesse à coup de baguettes magiques.

«  Si tu continues à me taquiner ainsi, je vais te transformer en vieux crapaud baveux dit Badaboum ! 

- Et moi, en grosse sauterelle toute trapue !  dit Kita

 

Kita et Badaboum n’en finissent pas de se bagarrer. C’est à qui embêtera l’autre la première.

Soudain, une violente tempête éclate. Le vent souffle de plus en plus fort, jusqu’à déraciner plusieurs arbres.

Kita et Badaboum ont peur.

 

Au fond de la forêt, on apercoit une maisonnette en bois. Toutes deux tentent malgré le vent de plus en plus violent d’y arriver.

 

Après bien des efforts, elles arrivent enfin à ouvrir la porte. Les voilà qui se précipitent à l’intérieur, se blottissent l’une contre l’autre et s’empressent de s’enfermer craignant d’être emportées par le vent.

Une fois enfermées, Kita et Badaboum poussent un grand « ouf » de soulagement .

- J’ai bien cru que notre dernière heure était arrivée. Dit Kita

- Tu te rends compte, j’ai bien cru que nous allions être de nouveau obligées de quitter cette belle petite maison . Je n’en reviens encore pas. J’ai eu si peur ! 

Kita se remet petit à petit de ses émotions. Quand soudain on frappe à la porte : 

 

- Toc, toc, je peux entrer s’il vous plaît ? 

 

Les deux sorcières se regardent d’un air étonné. Kita demande à Badaboum :

- Tu attends de la visite ?

Badaboum répond :

- Non, je ne me souviens pas qu’une personne devait venir. 

 

Kita décide d’ouvrir prudemment la porte. Devant elle, une jeune femme vêtue de haillons, le visage et les mains sales.

- Entrez, vous réchauffer. Si vous voulez, vous pourrez prendre un bon bain, et je vais vous préparer de quoi manger. 

 

La jeune femme entre dans la maisonnette d’un air apeuré. Elle vient d’une ville où elle avait été rouée de coup. Heureusement pour elle, la jeune femme avait réussi à s’échapper.

Kita a terminé de préparer le bain de la jeune femme. Celle-ci peut entrer dans la salle de bains, et  se délacer  quelque temps dans un bon bain moussant.

Les deux sorcières lui ont sauvé la vie.

écrit par Sophie Rabussier
tous droits réservés
2010

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 00:00

Les trois lutins

 

 

Il était une fois un pays, où vivaient trois lutins: «Maracas, Mirabel et Titane». Maracas avait une maison en forme de champignon, Titane, la sienne était en étoile et Mirabel adore grimper. Il ressemble à un petit singe. Il habite au beau milieu de la forêt. Dans un arbre, sa maison est entièrement faite de branches. Dès que l’un des trois franchissait le seuil de la porte, un chemin de carreaux illuminés apparaissait. Tous les arbres devenaient couleur neige, les oiseaux se mettaient à chanter. La nuit, apparaissait un beau ciel étoilé. Couronné d’or et d’argent, la forêt ne ressemble plus qu’à un joli tapis doré. Tout à coup, alors que tout le petit monde avait le cœur en fête, un gros orage éclate, la forêt entière se met à trembler. Qu’allait-il arriver aux lutins ?

 

L’un d’eux faisait des allergies. A peine venait- il de s’écouler une heure que Mirabel se met à trembler et son caractère change brusquement. Il devient si agressif que plus personne n’ose l’approcher.

« Bonjour Mirabel » dit Maracas

« Oh, laisse moi tranquille !! » répond Mirabel

« Il faut faire quelque chose dit Titane, il n’est pas comme cela d’habitude ! »

« Lui qui est si gentil et tellement agréable »

Ils décident de l’emmener chez le docteur Monsieur Hibou.

« Bonjour Monsieur le Hibou, on vous amène Mirabel. Il a brusquement changé de caractère. Il est devenu agressif ! Lui qui si doux d’habitude. Je ne comprends pas ce qu’il lui arrive. »

« Ne panique pas, Maracas, je vais l’examiner. » dit Monsieur le Hibou.

Il commence à ausculter Mirabel avec la plus grande attention.

« Ce n’est rien. Tous les matins, il devra simplement faire 3 bisous à toutes les personnes qu’il rencontrera.»

Titane est pris de panique par tous les bisous qu’il aurait à faire. Lui qui n’aime pas ça.

« Il va falloir que j’embrasse tout le monde ? Eh bien dis donc, je vais être malade avec tout ça ! »

« Tiens, si tu commençais dès maintenant ? »

Il devait cependant s’accomplir s’il voulait être guéri. Alors sans rien dire, le voilà qui embrasse toutes les personnes qui se trouvaient autour de lui.

« Bon voilà, c’est fait ! Avec tous ces microbes, si je ne suis pas malade, j’aurais de la chance »

Voilà le pauvre Titane qui fait bisous sur bisous. Il n’en finissait pas. Une fois terminer il dit:

« Bon, voilà c’est fait! »

« Les bisous, je n’aime toujours pas ça !!! »

«Ça poisse, ça mouille! mais par contre je ne serais pas contre de faire des câlins. J’adore ça!!

 

Notre ami Mirabel était guéri, il était devenu gentil. Tout le monde était heureux.

 

écrit par Sophie Rabussier
Tous droits réservés
2010

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 00:00

La fée gourmande

 

 

 

Dans un pays vivait une fée qui se faisait appeler « la fée gourmande ». Elle habitait une belle maison, où il y avait beaucoup de pièces. Chacune étaient remplies de meubles et placards.

 

A l’intérieur, elle y rangeait toutes sortes d’objets servant à faire plaisir au gens. Quels qu’ils soient, petits ou grands, peu importe « la fée gourmande n’avait pas de préférence. Elle voulait que le bonheur règne dans sa ville. Elle n’aimait pas les disputes ni les bagarres.

En ouvrant le premier coffre, nous découvrons toutes sortes de choses bizarres que les enfants adorent.

Des ours en peluches, des ballons, des boîtes à musique, etc.… quelques pas plus loin, il y avait deux portes, que la fée gourmande gardait toujours fermer à clef. C’était sa pièce secrète disait-elle. A l’intérieur, se trouvait une malle remplie de vieux vêtements. Elle les gardaient pour des occasions spéciales disait-elle. Il y avait des bijoux, des costumes. Et surtout toutes sortes d’objets tous aussi intrigants, les uns que les autres. La fée gourmande avait juste à sortir l’un d’eux, en la présence des enfants, et le silence régnait dans la pièce. Tout ce monde devenait sage, les colères, les pleurs à gros sanglots, disparaissaient en un instant. Pour les calmer, la fée gourmande avait un don qu’ils adoraient tous. Elle leur promettait de leur réaliser leurs rêves.

 

Par exemple, un jour un petit garçon demande à la fée gourmande: 

 

« Moi, je suis tout petit, pourrais-tu me faire grandir ? »

« Écoutes ! Je veux bien essayer. Je ne te promets pas de réussir.  » Dit la fée gourmande.

Seulement les objets ne fonctionnent pas tout seul. Il faut qu’elle les manipule. Pour cela, elle avait besoin d’énormément d’énergie. Elle se nourrissait de la colère des enfants. Plus elle était puissante, plus elle devenait forte. Une fois terminée, ils en ressortaient tous très sages.

 

 

Tout à coup, trois petits enfants Lucas, Lulu et Bébère arrivent. Lulu avait une belle voiture bleue. Elle faisait très envie à Berbère.

Soudain, il se précipite sur Lulu, et lui prend des mains.

« Donne- la moi, je la veux !!! »

Lulu répond assez déterminé: « Non, tu ne l’auras pas, c’est la mienne !!! »

 

Bébère qui avait l’habitude de ce genre de caprices décide de ne pas céder, et de faire l’ignorant (pour l’instant)

 

La fée gourmande avait remarqué que les enfants se disputaient, alors, elle juge une petite visite nécessaire.

« Bonjour les enfants, je suis la fée gourmande. Expliquez-moi, ce qu’il se passe ? »

«  Bébère m’a pris ma voiture ! » dit Lulu

« Et alors, est-ce une raison pour faire une colère pareille ? »

« Allez maintenant que l’on a eu une conversation de grand, je veux que vous soyez sages !! Entre eux, les enfants ne doivent pas s’arracher les choses. Peu importe à qui ils sont. On se les prête tout simplement. Allez. Maintenant, après cette conversation, vous êtes grands, et je ne veux plus vous entendre vous disputez. Les enfants n’en reviennent pas la fée les avait pris au sérieux. Très étonnés, ils lui promettent qu’ils deviendraient et seraient le plus souvent possible très sages.

 

 

Tout à coup, alors que les enfants étaient calment, et jouaient tranquillement, la fée gourmande se met à gonfler. A ne plus pouvoir s’arrêter jusqu’à finir par éclater. La maison était remplie, il y en avait partout, sur tous les meubles. On pouvait y trouver de tout.

(Les colères des enfants, leurs disputes, leurs mauvaises humeurs.)Cependant, la fée gourmande avait d’autres qualités. Elle pouvait aussi réaliser les rêves quels qu’ils soient.

Lulu regarde la fée, et lui demande: 

« Si je suis sage, pourrais-tu me réaliser un rêve ? »

« Bien sûr, mais saches que si tu es désagréable après, il se passera quelque chose. »

Bébère répond: « Depuis que je suis petit, je rêve de devenir chanteur.»

 

La fée gourmande répond: «Aucun problèmes, si tu es sage, demain matin tu auras une surprise.»

Bébère est sâge toute la journée, le soir il va se coucher sans problème.

Le lendemain matin, en se réveillant il tenait un micro dans la main. La fée gourmande avait réalisé son rêve. Bébère était devenu chanteur.

Une fois son rêve réaliser, le petit Bébère ne pense plus à ce que lui avait dit la fée gourmande. Alors qu’il jouait avec Lulu, ils se disputent tous les deux. Cette fois-ci à propos d’un nouveau jouet. Lulu qui voulait absolument ce jouet, oublie la promesse faite à la fée gourmande et se met à faire une colère. Soudain la fée gourmande est prise d’un malaise.

Elle se sentait si malade qu’elle décide d’aller faire une petite sieste. Peut-être qu’après, se sentirait-elle mieux. Après une heure de sieste, la voilà qui réapparaît toute resplendissante. Elle avait fini de digérer, elle allait mieux.

 

 

Tout à coup, elle paraît étonnée: «Tiens, c’est bizarre, je n’ai pas entendu d’enfants se disputer depuis un bon moment. Tant mieux parce que je ne pourrais plus avaler quoi que ce soit. »

 

La fée gourmande était contente. Les enfants étaient devenus sages, elle allait pouvoir se reposer.

Quand soudain, la fée gourmande est prise d‘un second malaise. Tout à coup, elle se met à gonfler si fort qu’il lui est impossible de réagir.

« Mais que m’arrives-t-il, je n’arrête pas de gonfler ? »

Impossible de trouver une réponse. La fée gourmande n’arrêtait pas de gonfler. Quand soudain,elle devient si énorme, qu’elle finit par éclater. Elle éclate si fort, qu’il y avait pleins d’éclaboussures partout. A L’intérieur de la pièce se trouvait tous les gros mots et les colères ainsi que les disputes des enfants. La fée gourmande avait explosé

 

 

 

Histoire écrite par Sophie Rabussier

Tous droits réservés

2011 

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