Julia la petite princesse
Il était une fois une princesse qui s’appelait Julia. Elle habitait dans un royaume que l’on avait surnommé « le royaume d’Eda ». A l’extérieur, le temps était maussade. Il faisait froid, il pleuvait tout le temps. Julia la petite princesse n’aimait pas. Elle décide alors, que toutes ces choses affreuses avaient assez duré. Les habitants de ce royaume avaient eux aussi, droit au bonheur. Un petit coup de baguette magique, et Julia avait transformé tout ce petit monde, en personnages joyeux et rieur. Tous chantaient, blaguaient, riaient. La bonne humeur n’en finissait pas. Julia avait transformé une population triste, en une population rieuse. Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige où encore que le soleil soit là, ils riaient tous.
Julia, la petite princesse était encore bien jeune. Elle n’avait pas encore l’âge de régner. Elle avait encore bien le temps. Toutefois, elle devait déjà connaître certaines bases. Une princesse devait être élégante, et savoir se coiffer, s’habiller avec des tenues ravissantes.
C ‘est alors que sa marraine l’emmena dans un salon de beauté, afin de lui montrer tout ce dont elle aurait besoin.
Une fois la visite du salon de beauté terminée, c’est au tour des salons de mode. Elle emmène Julia voir une styliste, afin qu’elle lui explique la façon de vivre d’une princesse. Les vêtements qu‘elle porterait. Julia regarde le contenu de l’armoire, avec envie. Elle qui n’en n’avait jamais vu autant de sa petite vie.
Julia devrait se changer plusieurs fois par jours. Selon l’emploi du temps. Des tenues lui seront imposées.
Un soir, un bal est organisé en l’honneur de la petite princesse.
Julia devait alors se préparer, et se faire belle. Elle était la reine de la soirée. Toute excitée, elle court partout. Saute de joie, tant elle est heureuse. Quand tout à coup, elle loupe une marche. Julia tombe, et se tort la cheville. Elle hurle de douleur:
« Aïe, maman ! J’ai mal à ma cheville. »
La maman la porte jusqu’à sa chambre, et lui met un sac de glace. Sa cheville arrête de gonfler. Julia avait très mal.
« Mais maman, je devais faire la première danse. C’est moi, qui devais ouvrir le bal. »
La maman regarde sa fille d‘un air malheureux, et lui: «Eh bien ma chérie, ce sera pour une autre fois, parce que pour aujourd’hui, c’est impossible. Tu ne peux pas mettre un pieds parterre, sans qu’il gonfle.»
Déçue, la petite Julia se contente de regarder, tout en se promettant que la prochaine fois ce serait elle qui ouvrirait le bal.
Histoire personalisée
écrite par Sophie Rabussier
Tous droits réservés
2010