Léo la petite terreur
Bonjour, les habitants de la ville, m’appellent « Léo la petite terreur ». On me craint dès mon arrivée, je joue des poings, mon regard est mesquin. En me voyant, personne n’ose bouger, on me respecte. La ville m’a nommé shérif, je dois faire régner le calme, justice et loyauté envers mon peuple.
Contrairement à mes confrères, je ne me sers pas d’armes. Je fais fonctionner ma tête, et cherche des solutions justes et efficaces afin d’obtenir ce que je veux. Je dois avouer, ce moyen fonctionne assez bien.
Un matin, très tôt, les habitants sont réveillés par des coups de pétards.
« Ah, non ils ne vont pas commencer. Ils vont tous venir se plaindre. »
L‘un des habitants, moins peureux que les autres dit:
« On peut savoir ce qu’il se passe ? »
« Vous ne connaissez pas Léo la petite terreur ? »
« Ah non. Qui êtes vous ? »
« Que me voulez-vous ? »
Je suis le shérif de cette ville. Je veille à ce que le calme et la sérénité, y règne.
« Et vous y arriver ? »
« Pour le moment, oui ! Et je compte bien que cela continue ainsi. C’est comme cela que l’entend ! »
L’habitant de la ville qui s’appelle Eric, tourne les talons, et sans retourne sans dire un mot.
Le shérif n’a pas l’air commode.
Quand soudain, des coups de feu, retentissent de partout. Eric se retourne précipitamment, et dit:
« Quand je dis qu‘il se passe quelque chose dans cette ville, je n’ai pas tort. »
Deux hommes, sont debout l’un en face de l’autre prêts à combattre.
« Messieurs, si vous voulez vous battre je ne suis pas contre. Il faut savoir qu’ici, tous combat se fait à la loyale. Sur un ring, en tenue avec des gants de boxe. »
Les deux individus se regardent face à face, réfléchissent quelque temps.
« Est-ce vraiment la peine d’en arriver là ? »
« Je ne pense pas » dit l’autre.
Les deux hommes finissent par se donner une poignée de main. Ils quittent le ring sans dire un mot. Le combat était nul.
histoire écrite par Sophie Rabussier
Tous droits réservés
2010