Tempête
Comme des chevaux fous
Aux yeux exorbités
Galoppent les étoiles
Par grands vent de bruyère
La mer n'est pas si loin
Qu'on ne l'entende rire
Elle range ses baies
Au gré des portulans
Elle aligne ses criques
Et ne trompe personne
Il suffit d'un navire
Pour l'aller visiter
Et trouver à leurs places
Les songes qui sont nés
De ses vieilles audaces.